Lorsque la parole libère : le témoignage de Sarah Barukh à la Caisse des Dépôts

Il y a des rencontres qui marquent, qui bousculent, qui réveillent les consciences. Chez Meet My Mentor, nous avons la conviction que les paroles justes, portées par des voix courageuses, peuvent transformer durablement les esprits.

Ce fut le cas avec Sarah Barukh, autrice et conférencière, lors d’une rencontre organisée avec Alter Égales. Son intervention a bouleversé l’auditoire en mettant des mots sur un sujet trop souvent relégué au silence : les violences faites aux femmes.

Un livre né de 125 récits et de milliers d'échos

De cette expérience est né un livre unique : 125 et des milliers. Trois années d’enquête, 125 témoignages de femmes, et derrière chacune d’elles, l’écho de milliers d’autres histoires invisibles.

Un ouvrage « écrit à mille mains », qui rappelle que les violences économiques, verbales, physiques ou psychologiques ne sont pas des faits isolés. Elles se répètent, se ressemblent et dessinent un problème systémique qui traverse toutes les sphères de la société.

Les violences visibles, et invisibles

Durant sa conférence, Sarah Barukh a mis en lumière la pluralité des violences :

• économiques, quand l’autonomie financière est confisquée,

• verbales, quand les mots deviennent des armes,

• physiques, avec des atteintes directes au corps,

• psychologiques, où l’isolement, la peur et la manipulation enferment.
  

Elle a insisté sur une vérité dérangeante : la majorité des viols ne surviennent pas dans la rue, mais au sein du couple, de l’ex-couple ou du cercle proche. Et elle a décrit ces chaînes invisibles qui enferment : la peur de provoquer un conflit, l’autocensure, le consentement arraché, le manque d’estime de soi. Des mécanismes silencieux qui expliquent pourquoi il est si difficile de briser le cycle de la violence.

Les violences touchent aussi le monde du travail

Au-delà de l’émotion, Sarah Barukh a rappelé que ces violences ont un coût énorme pour la société et les entreprises : 70 à 75 % des victimes sont salariées et les violences conjugales représentent chaque année l’équivalent de 2 % du PIB.

Ces chiffres rappellent une évidence trop souvent négligée : les violences faites aux femmes ne concernent pas uniquement la sphère privée. Elles impactent directement le monde professionnel, les carrières, la performance, et constituent donc un enjeu de responsabilité sociale et économique.

Les violences touchent aussi le monde du travail

À travers son livre et ses conférences, Sarah Barukh nous invite à regarder en face une réalité dérangeante. Son message est clair : écouter les victimes, reconnaître toutes les formes de violences et prendre en compte leurs conséquences est un premier pas indispensable pour agir.

Chez Meet My Mentor, nous croyons profondément que les récits authentiques ont le pouvoir d’éveiller les consciences. Nous remercions chaleureusement Alter Égales et Sarah Barukh pour la puissance de ce témoignage.

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